Niourk est un roman passionnant et la fin, à laquelle je ne m’attendais pas du tout, est très bien réussie. Le passage où l’enfant noir montre aux deux hommes ce qu’il avait fait est extraordinaire car ses actions sortent de l’ordinaire : bouger une planète n’est quand même pas commun.
"- C'est la première fois que je te prends en faute, Alf , continua-t-il. Tu as oublié la Terre. C'est pourtant le planète qui nous intéresse le plus pour l'instant.
- Je n'ai pas oublié la Terre, dit l'enfant.
-Mais où la vois-tu ? demanda le Doc, les yeux exorbités sur le système solaire.
D'un air détaché, comme un enfant qui avoue une énormité avec naturel dans l'espoir que personne ne le grondera, Alf déclara :
- La Terre est sortie du système solaire. Elle est ailleurs.
Les deux Vénusiens gardèrent un calme effrayant pendant une bonne minute. Puis , Brig se précipita sur l'enfant et le secoua par les épaules.
- Tu ne veux pas dire que tu as l'intention de faire ça, Alf ? Tu deviens fou !
[...]
L'enfant s'arracha doucement à l'étreinte de l'ingénieur.
- C'est possible, dit-il lentement, c'est même fait."
J’espère que ce passage a attisé votre curiosité, mais si vous voulez découvrir la suite, je vous invite à venir l’emprunter au CDI.
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